mercredi 31 janvier 2007

Marketing & WebMarketing : Même Combat

« Quelle est la différence entre le Marketing et le Webmarketing ? ». Et bien quasimment aucune, puisque toutes les deux partent des mêmes fondements, des mêmes principes, tous les schémas s'appliquent de la même manière... Il n'y a que l'environnement qui change. Il est donc essentiel de connaître le marketing préalablement pour simplement l'adapter au Web.
L'objectif de cet article est de faire un retour sur quelques notions du Marketing pour vous éclairer et mieux appréhender votre projet (ou futurs projets) lié à Internet (transposition).
  • Le Marketing, c'est quoi ?

Connaître pour agir. C'est là l'essence même du Marketing. M. Vidal l'exprimait en ces mots : « Le marketing désigne la fonction commerciale moderne fondée sur la connaissance du marché, exercée selon des schémas prévisionnels, conduite de manière dynamique vers des objectifs ambitieux, programmée en combinant des moyens d'action choisis et coordonnés, et contrôlée selon des procédures rigoureuses ».
Mais le Marketing c'est avant tout un état d'esprit, car cela suppose de ne jamais s'endormir sur l'acquis car la concurrence est toujours présente et qu'il est plus facile de perdre une clientèle que de la conquérir. Adopter une démarche marketing, c'est admettre le renouvellement constant de toutes les données de l'entreprise et de son environnement, c'est être à l'écoute pour s'adapter au changement, c'est anticiper ce changement chaque fois que c'est possible, c'est savoir que rien n'est immuable et que rien n'est jamais définitivement gagné, c'est être conscient que l'environnement général foumille d'obstacles et qu'il faut prendre en considération le maximum d'éléments le composant.
Dans les décisions stratégiques, plusieurs objectifs sont en jeu comme la rentabilité, la croissance... et généralement, plus la décision est importante, moins l'information disponible est suffisante, ce qui implique chaque fois un risque plus ou moins grand. Le marketing aide donc les décideurs d'entreprise à orienter leurs choix stratégiques en fournissant des données actuelles, voire probables sur le demande et l'offre concurrente.
Le marketing contribue à atteindre les objectifs du plan stratégique, formalisation de la stratégie de l'entreprise, par la définition et la mise en oeuvre d'une action cohérente vis-à-vis de la demande : c'est le mix-marketing (produit, prix, communication, distribution). Le marketing participe donc à la gestion stratégique de l'entreprise, dont un des principaux objectifs doit être de maintenir et de restaurer en permanence son potentiel.
Avant de définir une stratégie générale, l'entreprise doit d'abord identifier son « métier », puis conduire une analyse stratégique qui lui permettra de connaître sa position concurrentielle et d'apprécier ses chances de réussite à court, moyen et long termes dans chacun de ses domaines d'activité. Cela rendra possible le choix des objectifs généraux et celui des vecteurs de croissance susceptibles d'aboutir à un développement profitable de ses activités, puis la détermination d'une stratégie marketing.

  • La démarche Marketing en général

Pour vivre et prospérer, l'entreprise doit vendre ses produits. Pour cela, il faut qu'elle sache quoi vendre et à qui. C'est la raison pour laquelle le marketing, qui apporte la réponse à ces questions et davantage encore est un élément majeur de la politique générale de l'entreprise : le marketing oriente toutes les autres politiques.


Mise en place d'une stratégie d'entreprise (la politique globale de l'entreprise = long terme)

- Analyse-diagnostic du marché potentiel au sens le plus large et de son environnement
- Recherche des occasions favorables de développement
- Choix des objectifs marketing à moyen et long termes
- Choix des marchés cibles ou segments de clientèles
- Budgétisation de la mise oeuvre de ces choix
- Planification générale à moyen et long termes des objectifs marketing


Mise en place tactique (court terme)


- Détermination des sous-objectifs, objectifs partiels ou composantes d'objectifs, qui vont concourir au succès de la stratégie d'entreprise
- Détermination des moyens
- Budgetisation des objectifs
- Planification des moyens d'action
- Mise en oeuvre de chaque programme particulier correspondant à un objectif partiel
- Contrôle continu des résultats
- Réorientation, statu quo ou abandon en fonction de l'analyse des résultats


Ces différentes étapes à court terme sont interdépendantes, elles forment un tout. Elles organisent la connaissance et la prévision en vue de l'action.

  • Un exemple de transposition Web : votre projet de site

Voici un questionnaire basique type, orienté webmarketing, pour l'élaboration de votre projet internet. Notez que l'on y retrouve toutes les bases marketing et qu'il est basé sur la connaissance, le fondement même du marketing.


- Quels sont les objectifs principaux de ce site (vendre, informer, recruter, enquêter, visiter) ?
- Quels sont les publics principaux et secondaires (centres d’intérêts, besoins, compétences…) ?
- Aptitudes de ce public (navigateur, débit, intérêt) ?
- Le site attirera-t-il des publics divers ? Lesquels ? Quels sont les centres d’intérêt de chacun d’eux ?
- Quel sera l’élément central numéro un (message clé à transmettre) ?
- Contenu existant ou nouveau ?
- Images existantes disponibles (originales) ?
- Est-il nécessaire d’enregistrer des données provenant de l’utilisateur ? Que devons-nous savoir et pourquoi ?
- Quelles nouvelles technologies exploitera-t-on ? Lesquelles précisément et pourquoi ?
- Quelles seront les informations sujettes à modification ? Avec quelle périodicité et sur quel volume ?
- Quel est le positionnement des produits ?
- Décrire les produits comme s’il s’agissait de personnes (sérieux, bizarre, jeune, fiable…)
- Dans quelles zones une mise à jour sera-t-elle bénéfique ?
- Forces et faiblesses (comparaison avec la concurrence)
- A quelle date le site doit-il être achevé ?
- Combien de temps le site doit-il exister ?
- De quel budget dispose-t-on ?
- Quels sont les projets de promotion du site ? Qui est responsable de cette activité?
- Quels sont les moyens de mesure ?

Evidemment, ce questionnaire est incomplet (certaines questions ont été volontairement omises), mais il a le mérite d'orienter un tant soit peu votre projet.
Une fois la connaissance acquise, vous pourrez agir.

  • En Conclusion

Il est difficile en quelques lignes de parler marketing, mais s'il faut que vous reteniez certaines notions fondamentales, ce sont celles exprimées ci-dessus:
- Le marketing c'est la connaissance de soi comme de l'autre (l'entreprise face à son environnement)
- Le marketing c'est un état d'esprit
- Le marketing est un outil stratégique presque mathématique, mais surtout logique
- Le marketing contribue à réaliser les objectifs de l'entreprise en appliquant des techniques
- Les schémas marketing sont transposables au web à partir du moment où, vous l'avez compris, vous connaissez les forces et les faiblesses d'Internet.


J'achèverai cet article avec A. Dayan qui définit le marketing comme ceci : « Le marketing est une série de techniques, sous-tendues par état d'esprit particulier, qui cherchent à satisfaire, dans les meilleures conditions psychologiques pour la clientèle, et financières pour le distributeur, les besoins naturels ou suscités ».

par Christophe Da Silva

dimanche 28 janvier 2007

Qu'est ce que c'est le Web 2.0 ?

A la fois principe philosophique et architecture technologique, le Web 2.0 ne doit pas être confondu avec Internet 2, un réseau à très haut débit qui se développe en marge de l'Internet actuel et qui s'adresse en priorité aux universités, aux entreprises et aux centres de recherche.

- Le concept de Web 2.0 est parti d'un constat : si Internet a profondément changé notre accès à l'information et nos habitudes de travail et de consommation, cette révolution a été animée essentiellement par les entreprises commerciales, les grands groupes de communication et les administrations. Or, aujourd'hui, la création de contenu provient de plus en plus des particuliers. Blogs, podcasts, échange de fichiers, sites personnalisables, services interactifs : l'internaute participe activement au lieu de consommer passivement. C'est cette évolution que caractérise l'expression Web 2.0.

- Ce phénomène s'explique d'abord par une plus grande assurance des internautes et par la généralisation des accès à haut débit, qui favorise la circulation de documents multimédia.

- A l'origine, en 2003, la dénomination Web 2.0 se rapportait à un ensemble de nouvelles technologies utilisées sur Internet. L'objectif est alors de mettre à disposition des internautes de nouvelles applications qui lui permettront de personnaliser leur pratique de l'Internet et de prendre part plus facilement à son développement. Parmi les plus emblématiques, ce qu'on appelle les flux RSS (Real Simple Syndication), qui permettent d'afficher dans une seule page des contenus provenant de multiples sources, et les espaces collaboratifs auxquels peut participer chaque individu.

- Avec le blog et ses dérivés, comme les podcasts et les vidéoblogs, l'internaute devient à la fois spectateur, acteur et commentateur. Même chose avec des sites comme l'encyclopédie collaborative Wikipédia, les services de partage d'images ou de vidéo comme Flickr, YouTube et DailyMotion, les communautés en ligne comme MySpace, Del.icio.us, etc. Aucune activité commerciale : simplement des espaces d'échange d'idées et de documents. Le Web 2.0 serait donc le Web par le peuple, pour le peuple.

- Les spécialistes du Web préfèrent définir le Web 2.0 par les outils et les langages de programmation utilisés : il s'agit en général d'outils gratuits, faciles à maîtriser et destinés à produire des contenus interactifs. Le plus représentatif est Ajax, qui permet notamment d'actualiser des éléments d'une page Web sans avoir à rafraîchir l'affichage.

- Ces technologies permettent à l'internaute de créer des pages personnalisées à partir de contenus existants, comme sur NetVibes ou Windows Live, naviguer sans délai dans une carte affichée à l'écran, comme sur Google Maps.

- L'engouement pour le Web 2.0 rappelle celui des années 2000, quand est né le concept de « nouvelle économie » : importantes levées de fonds, acquisitions au prix fort de certains de ces services par des grands groupes, etc. Ce qui fait craindre à différents observateurs l'éventualité d'une nouvelle explosion de la « bulle » Internet.


L'ONA reprend les rênes de Marjane et Acima


· La commission d’arbitrage désavoue Auchan

· Un deuxième membre ONA dans le directoire

· Revirement attendu dans la stratégie

C’est tranché. L’ONA reprend la gestion opérationnelle des deux enseignes Marjane et Acima. Le différend entre la holding et son partenaire français Auchan, depuis 2001, (cf.www.leconomiste.com) a été porté devant une commission d’arbitrage ad-hoc qui s’est réunie hier dans la matinée à la demande d’Auchan. Elle est constituée de trois juristes, le premier choisi par l’ONA, le second par Auchan et le troisième par le président du tribunal de commerce de Casablanca sur requête du groupe français. La holding qui voit sa position renforcée, suite à la sentence arbitrale, reprend ainsi le contrôle de la gestion de ses deux enseignes. Dans le tour de table des deux entités, l’ONA détient 51% et Auchan le reste. Le groupe français a bien essayé de reprendre la majorité du capital, mais en vain. En effet, il s’est vu opposer une fin de non-recevoir. Mais que dit au juste le pacte d’actionnariat?
Les motifs du litige sont nombreux, le plus important étant la composition des instances de gouvernance. Que ce soit dans Marjane holding ou Acima holding, c’est le principe de parité qui s’appliquait jusqu’alors entre les deux partenaires, en dépit du poids majoritaire de l’ONA dans le capital: un président ONA et un directeur général Auchan.
La holding souhaitait que sa représentativité soit conforme à la configuration du capital, ce qui lui donnerait plus de poids. La décision avait d’ailleurs été entérinée en conseil de surveillance. Ce qui n’était pas du goût d’Auchan, d’où le recours à une commission d’arbitrage. Celle-ci autorise donc la nomination d’un deuxième membre du directoire pour Marjane et Acima relevant de l’ONA. Jusqu’ici, ce sont les stratèges d’Auchan qui se chargeaient donc de gérer le développement des deux enseignes de la grande distribution. Cette forte implication des responsables français coûte d’ailleurs très cher: une bonne dizaine de postes à haute responsabilité, facturés par Auchan à son partenaire. Le groupe français s’en tiendra-t-il à la décision de la commission? Dans le cas contraire, il aura toujours le moyen de recourir au tribunal de commerce. La possibilité d’un divorce n’est pas non plus écartée, même si la holding dit souhaiter poursuivre sa collaboration avec Auchan «pour autant que celui-ci respecte les ambitions de l’ONA». Déjà, des rumeurs parlent d’une éventuelle réorganisation de Marjane et d’un départ possible de Tajeddine Guennouni, président du directoire. Ce qui est sûr, c’est que la reprise en main de l’ONA va chambouler la stratégie de développement des deux enseignes et toute la politique d’investissement et d’approvisionnement. L’ONA affirme que «depuis près de huit mois, Auchan freine l’effort d’investissement alors qu’il est indispensable d’accélérer la création de supermarchés et d’hypermarchés au Maroc où s’exerce une forte demande». L’ONA, qui exploitait déjà six hypermarchés avant l’arrivée de son partenaire, contre 14 aujourd’hui, soutient que le tableau de marché en prévoyait davantage. En effet, les deux partenaires, n’étaient pas toujours sur la même longueur d’onde concernant, notamment, le déploiement dans les zones du Nord, jugées peu rentables par le partenaire français, à cause de la contrebande. L’ONA aurait maintenant les mains libres pour restreindre les ventes d’alcool dans les surfaces des quartiers périphériques, comme le précise une source proche du dossier. Une manne financière importante (les ventes d’alcool constituent un bon tiers du chiffre d’affaires de la chaîne d’hypermarchés) dont Auchan accepterait difficilement de se priver.

Un dossier complet sur la gestion de projets

Le site Le journal du Management a publié un dossier assez général sur la gestion de projets
Ils décomposent en dix phases la gestion de projet. Les articles sont plus axés sur le rôle du chef de projet que sur les méthodes de gestion. Il rappelle quelques principes de base.
Pour accèder au dossier cliquez ici
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samedi 27 janvier 2007

Pourquoi ce blog ?

Bonjour et bienvenue sur mon nouveau blog
Comme premier billet, il me parait important de me présenter et surtout vous présenter les objectifs et buts du lancement de ce blog.
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Je m’appelle MOUKARRAM Mehdi, je suis étudiant en 3ème année commerce à l’Ecole Nationale du Commerce et de Gestion de Tanger, je suis également fondateur et administrateur de plusieurs sites web, ce qui fait d’Internet et du marketing mes passions préférées…
J’ai créé ce blog afin de pouvoir réagir plus librement aux choses qui me passionnent et m’interpellent et surtout pouvoir interagir avec vous chers internautes…
Donc ce blog se veut un espace de rencontre et de partage, où j’essaierai de partager avec vous un ensemble d’articles sur le marketing en général et sur le webmarketing en particulier comme thématique principale pour ce blog…
Bonne visite sur mon nouveau Blog…
Cordialement Mehdi